Nos Etoiles Contraires

Titre : Nos étoiles contraires
Auteur : John Green
Editions : Nathan
Collection : Lire en Live
Prix : 16.50€
Pages : 330
Date de Parution : 21 février 2013

Résumé :

Entre rire et larmes, le destin bouleversant de deux amoureux de la vie.

Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu’elle s’y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d’autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l’attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.

Mon Avis : 

Un livre que j’ai beaucoup aimé lire mais qui ne sera pas un coup de coeur malgré tout ce que j’ai pu lire dans de nombreuses chroniques. Je ne sais pas non plus si je le relirais car c’est un livre « dur » à lire. Je dis « dur » dans  le sens où c’est un roman qui traite de jeunes gens atteints du cancer et donc on ne s’attend pas forcément à un happy end. Un livres ou j’ai ri de temps en temps, mais ou j’ai beaucoup pleuré tellement l’histoire est bouleversante, émouvante, poignante. Mais j’ai également aimé ; oui aimé suivre les personnages dans la lutte contre le cancer, aimé voir leurs rêves s’accomplirent, voir un amour naissant… Une belle histoire dans touts les sens du terme.

En effet, on suit Hazel 17 ans, atteinte d’un cancer de la thyroïde et des poumons qui est condamnée ainsi qu’Augustus dit « Gus » atteint lui d’ostéosarcome en rémission après avoir été amputé d’une jambe.  On se prend vite d’affection pour ces deux jeunes adolescents, qui apprennent à se connaitre, a vivre malgré le cancer.   Une relation tellement émouvante et belle. J’ai beaucoup aimé leur virée en Hollande afin d’aller rencontrer un écrivain hollandais afin d’en connaitre plus sur le livre dont ils sont fans tous les deux.
Un lien entre Hazel et Augustus est si fort que l’on ressent presque les sentiments qu’elle évoque.
Une autre relation secondaire est tout aussi attachante, c’est celle d’Isaac, lui aussi atteint d’un cancer. Sa relation avec Augustus et Hazel donc est merveilleuse. J’ai parfois ri avec eux que l’on en oublierait presque leur maladie.

Malgré les liens d’amitiés qui se tissent ici, on aperçoit les liens familiaux. On imagine que leur douleur est tout autant grande, qu’ils doivent rester forts quoiqu’il arrive. et j’imagine que cela doit être douloureux surtout lorsqu’il s’agit de son propre enfant. Ici, on voit les liens familiaux d’Hazel et d’Augustus qui réagissent chacun a leur façon et essayent au mieux de faire le bonheur de leur enfant.

Une fin bouleversante qui a été difficile à lire, puisque les larmes couler à flot.
Un roman bouleversant, tragique, émouvant et si beau à la fois.

Ma note :  8/10 

Citations :

Le truc avec la souffrance, c’est qu’elle exige d’être ressentie. »
« Certains infinis sont plus vastes que d’autres. »
« Mes pensées sont des étoiles qui ne veulent plus former de constellation. »
« OK »
« Je suis amoureux de toi, at-il dit  à mi-voix
-Augustus.
C’est vrai, a t-il dit en me regardant, et j’ai vu ses yeux se plisser. Je suis amoureux de toi et je ne suis pas du genre à me refuser  le plaisir de dire des choses vraies. Je suis amoureux de toi et je sais que l’amour n’est qu’un cri le vide, que  l’oubli est inévitable, que nous sommes tous condamnés, qu’un jour viendra où tout ce qu’on a fait retournera à la poussière. Je sais également que le Soleil avalera la seule terre que nous aurons jamais  et je suis amoureux de toi »

« Tu parles d’une guerre, a t-il soupiré. Contre qui je suis en guerre ? Contre mon cancer ? Et mon cancer, c’est qui ? C’est moi.Les tumeurs sont faites de moi comme mon cerveau, mon coeur sont faits de moi. C’est une guerre civile, Hazel Grace, dont le vainqueur est déjà distingué. -Gus, ai-je soupiré. »