Après avoir lu et adoré Les loups de Mercy Falls et Glendower, je me suis décidée à me lancée dans ce roman ou j’avais quelques appréhension au vu des avis que j’avais pu lire par ci par là.
Ici il ne faut pas s’attendre à un livre rempli d’actions et de romance car ce n’est pas le cas de ce roman, bien au contraire. Mais il y a quand même quelques passages qui sont superbes tout de même. Je ne dirais pas lesquels sinon je spoilerai je pense mais j’ai adoré et un passage également ou j’ai eu très peur pour Puck.
En effet, le début est à mon goût bien trop longuet, il faut vraiment s’accrocher jusqu’à la page 180/200 pour rentrer dans l’histoire. Il y a à mon goût trop de longueurs qui aurait pu être éviter et qui n’aurait pas gêné à la suite de l’histoire, j’ai eu l’impression au contraire que l’auteure a voulu faire du remplissage pour son roman. Je savais bien et connais le style d’écriture de Maggie mais dans ce roman j’ai même failli arrêté ma lecture en cours tellement je désespérer de ne pas rentrer dans l’histoire, mais une fois que l’on a passer ce fameux cap et bien on est dedans et on ne veut plus lâcher le livre !!
L’histoire se centre surtout sur la relation entre l’homme et le cheval de mer ici nommé « capall uisce ». Cette relation est magnifique, l’homme et le capall sont en parfait fusion et en harmonie, l’auteur nous le décrit tellement bien que l’on a l’impression nous même de fusionner avec cet être magnifique mais que l’auteur en a fait dangereux. Malgré sa dangerosité, les personnages sont arrivés à les « apprivoiser » et cela est exceptionnellement beau. J’ai également aimé les descriptions que l’auteure nous fait de l’ile de Thisby, et encore une fois on a l’impression de sentir la mer, d’être en vacances sur cette île , d’être sur la grève, de sentir l’odeur du foin en lisant le roman, de nous occuper aussi des chevaux dans les écuries. Bref une plume tout autant fluide et magnifique que l’on connait si bien de Maggie.
L’alternance de narration entre Puck et Sean est intérssante car cela nous permet d’avoir parfois la même scène selon deux points de vue différents ou d’avoir la suite des épisodes selon l’un ou l’autre.
Le seul point négatif que je reprocherai est que tout au long du livre on nous parle de la fameuse Course du Scorpion auquel Sean et Puck vont participer, et bien j’ai été bien déçue que cette course soit survolée, on m’avait prévenue certes que la Course était courte mais à ce point là vraiment pas du tout, la course ne fait que deux chapitres à peine. Lorsque la Course fût fini, je me suis dis « tout ça pour ça »
Un livre qu’il faut lire malgré les longueurs, il faut juste s’accrocher et ensuite vous ne décrocherez plus votre livre sauf quand vous l’aurez terminé 😉 Ce n’est pas un livre coup de coeur malheureusement mais j’ai tout de même appréciée cette lecture !
2 commentaires
Il y a des passages superbes et poétiques. On a l’impression d’y être. J’ai découvert la plume de Maggie avec ce livre.
C’est vrai qu’il y a des longueurs, mais celles-ci m’ont un peu moins gêné que toi.
J’ai aussi attendu longtemps la course… Et en lisant le résumé, je pensais qu’elle arriverait plus tôt ! Elle est peut-être un peu survolée mais bon, ça a été une lecture très agréable pour ma part.
les longueurs du début sont très souvent là chez maggie en fait lol dans glendower c’est pareil 😉 mais ça m’a plus déranger que ça, pas autant que toi du moins.
les sentiments qui ressortent de ce roman sont superbes et c’est ce qui m’a le plus touché.